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Megworld

V-Virus, Scott Westerfeld

Megworld

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Editions Milan - Collection Macadam - 23 octobre 2013 - 332 pages - 13,90 euros

 

Résumé de l'éditeur :

 

Avant de rencontrer Morgane, Cal était un étudiant New-Yorkais tout à fait ordinaire. Il aimait la fête et les bars, la vie insouciante du campus. Il aura suffi d'une seule nuit d'amour, la première, pour que sa vie bascule. Désormais, Cal est porteur sain d'une étrange maladie. Ceux qui en sont atteints ne supportent plus la lumière du jour, fuient ceux qu'ils ont aimés et ont une fâcheuse tendance à se repaître de sang humain. Des vampires d'un genre nouveau... 

 

Mon avis :

 

J'ai fait pendant un temps, une overdose de "gentils vampires" mais V-Virus m'avait l'air original et il l'est. Néanmoins, même si l'auteur a eu de bonnes idées, j'ai été moins convaincue par l'histoire. V-Virus propose une nouvelle approche du vampirisme mais ne m'a pas passionnée comme je l'espérais.


L'histoire est racontée du point de vue interne. Nous sommes dans la peau de Cal, un jeune homme de dix-neuf ans membre de la Garde de Nuit et "peeps" même s'il ne s'est pas transformé en monstre sanguinaire. Au début, Cal nous explique la situation et son histoire. Il nous apprend ainsi que le vampirisme n'a rien de fantastique, il s'agit tout simplement d'un virus qui se transmet par la salive et autres fluides corporels. Cal a été contaminé par une dénommée Morgane et a lui-même contaminé à son tour ses différentes petites amies sans le savoir. Notre héros fait parti d'un faible pourcentage de la population qui parvient à résister au parasite. Cal est donc resté relativement humain même si sa libido et sa faim de viande sont accentués. 

Dès les premiers chapitres, Cal est en charge de traquer ses ex devenues vampires pour les remettre à la Garde de Nuit. Il se lance ensuite sur les traces de sa génitrice Morgane et croise la route d'une jeune humaine : Lacey.

 

L'univers créé par l'auteur est riche et la mythologie autour des vampires singulière. Scott Westerfeld réinvente complètement le vampirisme en lui donnant une explication scientifique. Un chapitre sur eux environ, nous retrouvons des intermèdes consacrés à la biologie des différents parasites. Si ces passages sont intéressants pour nous aider à comprendre le V-Virus, ils sont trop nombreux à mon goût. Le début du roman est assez lent et ces intermèdes nous "déconnectent" de l'histoire. J'ai eu du mal à rentrer dans le récit avant le dernier tiers et j'ai fini par lire en diagonales ces chapitres scientifiques pour faciliter ma lecture. 

 Même si l'action est présente, j'ai trouvé que l'auteur nous bombardait d'informations sur les différents parasites existants mais nous restons finalement, tout comme le héros, complètement dans le flou durant toute notre lecture. Cal a beau avoir fait des études en biologie, il ne sait pas grand chose sur son propre parasite. Cal n'est pas pris au sérieux par la Garde qui le surnomme Kid et il faudra attendre la fin du roman pour avoir des réponses. Je n'ai pas adhéré aux choix de l'auteur sur la fin. Je ne m'attendais pas à ce genre d'explications et j'avoue avoir été déçue par certaines révélations. J'aurais préféré que V-Virus garde son aspect réaliste

 

Côté personnages, j'ai apprécié être dans la tête d'un jeune homme. Cal est mûr pour son âge mais manque parfois de réactivité. J'ai eu l'impression qu'il ne se posait pas toujours les bonnes questions. Sa relation avec Lacey évolue vite (même si le roman se déroule sur quelques jours seulement) et ajoute du romantisme dans ce récit sombre et angoissant. Même si sa façon de parler m'a souvent agacée (je pense notamment aux "mec" à répétition), Lacey est maligne et pleine de ressources et les deux forment un bon duo. 


Pour conclure, V-Virus nous propose une explication biologique du vampirisme et on sent que l'auteur s'est énormément renseigné pour rester crédible. Pourtant, mon avis est plutôt mitigé car j'ai trouvé le déroulement de l'histoire parfois long et les explications scientifiques trop présentes. Je ne regrette cependant pas cette lecture car l'idée de base m'a beaucoup plu. Les scientifiques dans l'âme sauront certainement plus apprécier ce roman. Je remercie les éditions Milan et Elodie pour leur confiance.


3/5

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